Conférence à la REcyclerie, le 11.06.18

Le 11 juin prochain se déroulera à la REcyclerie (Paris, Métro Porte de Clignancourt), une conférence-débat sur le rôle des insectes pollinisateurs comme acteurs clés de notre alimentation.

Environ 4000 variétés de fruits et légumes n’existeraient pas sans la pollinisation. 75% de la production mondiale de nourriture dépendrait donc des animaux pollinisateurs… Mais qui sont-ils ? Dans quel environnement évoluent-ils ? Quel avenir pour ces travailleurs et notre alimentation ?

En présence de :
– François Lasserre, Auteur, enseignant et entomologiste, vice-président de l’OPIE,
-Mathieu Angot, apiculteur normand, animateur du site Les Ruchers de l’an 01
-Paul Fert, auteur de “Abeilles, gardiennes de notre avenir : de la prise de conscience à la protection” aux éditions Rustica, 2017.

Le débat sera animé par Françoise Vernet, du magazine Kaizen.

Élever des Abeilles en ruche horizontale

La ruche horizontale puise ses origines dans les premiers pas de l’apiculture. Aujourd’hui, bien que modernisée, elle reste à la portée de tous : grand débutant comme passionné. La ruche horizontale est simple à manipuler et très économique. Les besoins en outillage et en stockage sont en effet réduits, laissant ainsi plus de place au plaisir de la pratique apicole et à la dégustation des produits de la ruche sous leur forme la plus naturelle. Découvrez dans cet ouvrage tous les conseils simples pour acquérir ou construire et conduire vos premières ruches horizontales en fonction de votre intérêt : la kényane pour le développement international ou l’apiculture plaisir en toute autonomie, la Layens pour la production, les ruches traditionnelles pour les nostalgiques, ou encore les ruches d’élevage horizontales.

Premier numéro de PermaGaïa

Pour leurs 90 ans, les éditions Rustica ont lancé l’édition d’un semestriel, à mi-chemin entre le magazine et le livre, d’où la contraction “MOOK”. J’ai le plaisir d’y avoir réalisé un article au sujet de la pollinisation, avec Hubert Reeves. Très heureux de figurer parmi tous ces grands noms engagés pour la planète.

 

Premier Marché au miel de Lot-et-Garonne

Le Conseil départemental et l’Abeille Gasconne vous organisent la toute première édition du Marché au mile de Lot-et-Garonne, à Agen le 20 janvier, à partir de 11h30.

J’aurai le plaisir de parrainer l’évènement et de lancer les travaux à 14h00 avec une conférence spéciale pour l’évènement et le démarrage du cycle de formation 2018 du rucher-école local, le rucher école de Sainte-Livrade.

 

Au programme :

  • dégustation et vente de miels locaux,
  • découverte des produits de la ruche (propolis, pollen, cire d’abeille…),
  • exposition et vente de matériel apicole,
  • atelier culinaire proposé par Valérie Sieurac.

Ateliers pour les enfants et mais également pour les plus grands :

  • fabrication de bougies et d’hôtels à insectes,
  • concours de dessins et coloriages géants,
  • confection de baume à lèvres à base de cire d’abeille,
  • comprendre tous les secrets gustatifs du miel avec Jonathan Houzelle.

 

Le Marché au miel s’inscrit dans le cadre de la Semaine du Miel et des Saveurs, qui se tient du 15 au 20 janvier, afin de mettre à l’honneur ce beau et bon produit. Cette opération est menée en partenariat avec l’Abeille gasconne, association de producteurs locaux. Pour l’occasion, ce noble produit s’invitera à table, notamment chez les grands chefs, puisque plusieurs restaurants lot-et-garonnais participent à cet évènement, mais également dans les restaurants des collèges, sous le label « Du 47 dans nos assiettes ».

7 restaurateurs et 7 apiculteurs s’associent en duo pour créer des recettes originales : Au P’tit bonheur à Agen, Le Bistronome à Agen, L’Angle Droit à Miramont-de-Guyenne, Le Lion d’or à Marmande, L’Art de Vivre à Nérac, Le Panorama à Laparade et La Pierre Blanche à la Sauvetat-sur-Lède.

Des menus à base de miel « 100 % Rucher Ecole » préparés par les chefs cuisiniers des 24 collèges

Des animations par des apiculteurs passionnés toute la semaine

Bee Audacious 2016

Le 14 décembre 2016, un groupe de réflexion livrait au public le fruit de 3 jours intenses de brainstorming consacré aux abeilles, à l’apiculture et à la pollinisation.

Pendant 3 jours complets passés à vivre ensemble et à faire connaissance, une petite centaine de personnes, originaires de 6 pays et 24 États différents, s’était réunie avec la ferme intention d’identifier les problèmes principaux auxquels font face apiculteurs, abeilles et pollinisateurs, et surtout de faire émerger les solutions possibles pour y remédier. Le lieu n’était choisi au hasard : un brin coupé du monde, ce centre d’événement champêtre et isolé à 80 km au nord de San Francisco se prêtait particulièrement bien à cette démarche de réflexion et d’échanges. Les discussions de couloir étaient tout aussi riches que les tables rondes. Ces échanges étaient enrichis par la variété des profils et compétences réunies : chercheurs et techniciens aux spécialisations diverses (virus, paysages naturels et agricoles, alimentation, écotoxicologie, maladies, produits de la ruche, etc.), apiculteurs de 1 à 15.000 ruches, activistes d’ONG, acteurs de la société civile…

 

Tout est parti d’un éditorial de Mark Winston dans la revue Bee Culture Magazine au printemps 2015. Dans cet éditorial, cet expert en pollinisation et biologie de l’abeille faisait part de la nécessité de mêler enfin les deux disciplines qu’il connaît le mieux : les abeilles et le dialogue. Professeur à l’université canadienne Simon Fraser, Mark Winston y a dirigé pendant 12 ans le Centre pour le Dialogue, qui réunit des groupes de toutes sortes dans l’optique de faire émerger de nouvelles idées susceptibles de changer le monde de demain. Mark Winston définit le dialogue comme « une discussion concentrée entre des personnes égales. Cela apporte plusieurs manières utiles de travailler ensemble, encourage la compréhension mutuelle entre différents points de vue et conduit à des résultats stables et résilients. Un dialogue productif se caractérise par un esprit de curiosité, un intérêt pour l’apprentissage permanent par et avec les autres, et une volonté d’évoluer soi-même. Au lieu d’argumenter, de convaincre et de défendre ce que l’on sait déjà, le dialogue encourage les individus à explorer l’inconnu : découvrir différentes expériences et valeurs, aussi bien que des points d’accord et de désaccord ».

Mais ces belles idées auraient très bien pu rester à l’état d’éditorial inspirant sans le travail remarquable d’une apicultrice californienne qui contacta Mark Winston et se chargea d’organiser l’événement 18 mois plus tard, Bonnie Morse.

 

Après avoir été sensibilisés aux principes du dialogue, les participants de Bee Audacious étaient réunis dans des groupes d’une dizaine de personnes pour réfléchir autour de thèmes variés pendant une trentaine de minutes. Ces groupes étaient constamment re-mélangés de manière aléatoire de manière à brasser les profils et points de vue. Dans un soucis constant de produire des résultats, chaque participant se devait d’intervenir au moins une fois, et des synthèses des échanges étaient soigneusement élaborées. 10 grands experts plus brillants les uns que les autres étaient en charge d’animer ces tables rondes – sans trop intervenir et influencer toutefois – et de faire part en fin de séance du déroulement des échanges et les idées les plus audacieuses.

 

La synthèse finale de cette première édition de Bee Audacious a été dévoilée dans un amphithéâtre bondé de la Dominican University of California. La vidéo de cet événement ouvert au public est disponible sur le site internet de Bee Audacious (voir ci-dessous). Le rapport final est également téléchargeable ici. Bee Audacious 2016 aura donc été un succès, notamment à travers l’intense stimulation intellectuelle ressentie par chacun des participants, repartis chez eux avec beaucoup de nouvelles idées à mettre en place. L’événement a fait l’objet de plusieurs articles et comptes rendus de participants, essentiellement en anglais. Ce présent article est le premier texte public en langue française à ce jour. Par ailleurs, des interviews vidéo réalisées à cette occasion paraissent petit à petit, à mesure qu’avance le travail de montage et la collecte de fonds qui se poursuit pour les financer. Un documentaire est également en cours de réalisation à partir d’images tournées en décembre 2016.

Un an tout juste après, un nouveau site internet est en cours de finalisation (tenbytenplusten.com). Sa vocation sera de poursuivre le travail entrepris en décembre 2016 en lui donnant plus d’impact. L’argent collecté sur ce site internet sera dans un premier temps dédié à la restauration d’habitats respectueux pour les pollinisateurs. D’autres actions de plus grande ampleur suivront.

Enfin, l’organisation d’une nouvelle édition de Bee Audacious est en discussion actuellement. Outre un événement à part entière, ce genre de concept pourrait tout à fait venir se greffer en parallèle d’autres évènements apicoles.

 

Plus que jamais aujourd’hui, l’apiculture et les insectes pollinisateurs ont besoin d’une pensée audacieuse générée par un processus de dialogue. A quand un événement semblable pour les pays européens, ou francophones ? Un tel événement permettrait de réunir un monde scientifique, apicole et syndical morcelé tout en faisant émerger de nouvelles solutions adaptées au contexte des pays ou régions représentées.

Les premiers participants de l’édition 2016 de Bee Audacious, au Marconi Conference Center, Californie.

Compte-rendu final à la Domonican University of California, le 14/12/2016

Vidéo : une saison aux abeilles

3 novembre 2017
Chaque vendredi soir depuis le début de la saison apicole 2017, gOAdee, apiculteur professionnel, émerveille les milliers d’internautes qui le suivent avec ses vidéos. J’ai eu le plaisir d’enregistrer cet épisode hors-série avec lui.

Une médaille de bronze à Apimondia 2017

Du 29 septembre au 4 octobre 2017 se tenait à Istanbul le 45e congrès mondial de l’apiculture. Ce congrès est organisé tous les deux ans dans une ville différente, depuis maintenant 120 ans. Au programme : rencontres, visites de fermes apicoles locales, conférences, expositions de matériel apicole, et concours en tout genre (miels et produits de la ruche, innovations, publications scientifiques, photos, livres, etc.). L’occasion de présenter le Petit Traité Rustica de l’Apiculteur Débutant, qui a remporté une médaille de bronze.

Ici avec Volkan Tanaci, l’autre médaille française de ce congrès, une médaille d’argent dans la catégorie des miels polyfloraux, pour son miel de Paris (www.citybzz.com).